Dédaigner : v.tr. (mot venant dé- et de daigner).
Le verbe « dédaigner » a plusieurs acceptions :
1. Considérer avec dédain ; repousser, rejeter avec mépris (mépriser).
Par extension : Négliger (Faire fi, faire bon marché de).
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Il ne faut dédaigner personne. Il ne faut jamais rien dédaigner. Les petites gens, les petits profits ».
Il ne dédaigne pas un bon repas (familier : Il ne crache pas sur…).
Ce n’est pas à dédaigner.
Dédaigner les injures, les menaces, n’en pas tenir compte (ignorer).
Dédaigner une offre (décliner, repousser).
Dédaigner les honneurs.
Des cadeaux dédaignés.
2. Verbe transitif indirect : dédaigner de (et l’infinitif) : Il dédaigne de répondre : il ne daigne pas répondre.
– Citation de l’écrivain français Roger Caillois (1913-1978) : « Ils se voyaient condamnés pour ce qu’ils avaient omis ou dédaigné d’écrire ».
Contraires de dédaigner : apprécier, faire cas de, considérer, désirer, estimer.