Défaite : n.f. (mot venant de défaire).
Le mot « défaite » a plusieurs acceptions :
1. Échec subi par une armée ; perte d’une bataille (échec, revers).
Une défaite écrasante.
Essuyer, subir une défaite.
Défaite qui se change en déroute (débâcle, débandade, fuite).
Perte d’une guerre.
La défaite de 1871.
Avant, après la défaite.
La défaite d’une équipe sportive (familier : pile, piquette, raclée).
La défaite de Waterloo (*)
(*) La bataille de Waterloo s’est déroulée le 18 juin 1815, en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l’actuelle province du Brabant wallon. Cette bataille a opposé l’armée française dite Armée du Nord, dirigée par l’empereur Napoléon Ier, à l’armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d’Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et néerlandaises), rejointe par l’armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s’est achevée par la défaite décisive de l’armée française.
2. Échec.
Défaite électorale (déconfiture).
Avouer sa défaite.
Défaite humiliante, cuisante défaite (déculottée, dégelée, fessée, tannée).
– Citation de l’écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l’Académie française, Jules Romains (1885-1972« Un homme d’action n’est pas déshonoré par une défaite ».
3. Au Canada (familier) : Prétexte, excuse.
Ils ont trouvé une défaite pour ne pas venir.