Écueil : n.m. (mot venant de l’ancien provençal escueyll, du latin scopulus, du grec skopelos, de skopein « observer »).
Le mot « écueil » a plusieurs acceptions :
1. Rocher, banc de sable à fleur d’eau contre lequel un navire risque de se briser ou de s’échouer (brisant, récif).
Le navire s’est fracassé sur les écueils.
– Citation de l’écrivain français Paul Valéry (1871-1945) : « À la merci du vent et des courants, au milieu d’un champ d’écueils ».
2. Sens figuré : Obstacle dangereux, cause d’échec (danger, piège ; pierre d’achoppement).
La vie est pleine d’écueils.
C’est là l’écueil.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « L’écueil d’être beau, c’est d’être fade ».
– Citation de l’écrivain français, à la fois romancier, journaliste et critique d’art de Remy de Gourmont (1858-1915) : « Le vers libre, qui favorise les talents originaux et qui est l’écueil des autres ».