Ensevelir : v.tr. (mot venant de l’ancien français sepelir, sevelir, du latin sepelire).
Le mot « ensevelir » a plusieurs acceptions :
1. Littérature : Mettre dans une sépulture (enterrer, inhumer).
– Citation de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848) : Sens figuré : « Ces tombeaux où dorment les nations ensevelies ».
Envelopper dans un linceul.
2. Faire disparaître sous un amoncellement (sans que la mort, l’anéantissement s’ensuive nécessairement).
– Citation du poète français Charles Baudelaire (1821-1867) : « Tout son corps était si profondément enseveli sous les décombres qu’il était impossible de l’en retirer ».
Avalanche qui ensevelit un village (engloutir).
Enfouir en cachant.
Ensevelir un trésor.
Sens figuré : Citation de l’écrivain français Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline (1894-1961) : « La solitude coloniale énorme qui va les ensevelir bientôt eux et leur destin ».
Verbe pronominal : Citation de l’écrivain et peintre français Eugène Fromentin (1820-1876) : « Il était venu s’ensevelir, au fond de ses marais […] dans la plus inconcevable solitude ».
– Citation du dramaturge et poète français Jean Racine (1639-1699) : « La superbe Athalie, Dans un sombre chagrin paraît ensevelie » (plonger).
Contraire d’ensevelir : déterrer.