Fortification : n.f. (mot venant du latin fortificatio, de fortis « fort »).
Le mot « fortification » a plusieurs acceptions :
1. Action de fortifier une place, de la munir d’ouvrages défensifs.
Travailler à la fortification d’une position clé.
2. (Souvent au pluriel) Ouvrage défensif, ou ensemble des ouvrages fortifiés destinés à la défense d’une position, d’une place (bastion, blockhaus, casemate, citadelle, enceinte, fort, forteresse, fortin, redoute, tour).
Fortification romaine (oppidum).
Fortification arabe (casbah, ksar).
Fortifications dominantes du Moyen Âge : escarpements et fossés avec pont-levis (château –fort-).
Fortifications rasantes (*) de Vauban (**).
Fortifications permanentes.
Fortifications naturelles : obstacle naturel qui protège (une position stratégique quelconque).
Emplacement des anciennes fortifications entourant Paris.
Abréviation familière (sens vieilli) : Les fortifs.
(*) Le mot « rasant » fait référence à une ligne de défense ou un tir qui suit le terrain de près, en le « rasant » ou en passant très près de sa surface. Plus précisément, dans une fortification, une ligne de défense rasante est une ligne droite partant du flanc d’un bastion et se dirigeant vers la face du bastion voisin. Le feu rasant, quant à lui, est le tir d’artillerie dirigé le long de cette ligne.
(**) Sébastien Le Prestre de Vauban, marquis de Vauban, dit Vauban, né le 1ᵉʳ mai 1633 à Saint-Léger-de-Foucheret (département de l’Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté) et mort le 30 mars 1707 à Paris, est un ingénieur, architecte militaire, urbaniste, hydraulicien et essayiste français. Il est nommé maréchal de France par Louis XIV.