Ironie : n.f. (mot venant du latin ironia, du grec eirôneia « action d’interroger en feignant l’ignorance », à la manière de Socrate (ironie socratique).
Le mot « ironie » a plusieurs acceptions :
1. Manière de se moquer (de quelqu’un ou de quelque chose) en disant le contraire de ce qu’on veut faire entendre (humour, persiflage, raillerie).
Une pointe d’ironie.
Ironie amère, mordante (dérision, sarcasme).
Savoir manier l’ironie.
Faire de l’ironie.
Je le dis sans ironie (Au premier degré).
Figure de rhétorique apparentée à l’antiphrase.
2. Disposition railleuse, moqueuse, correspondant à cette manière de s’exprimer.
L’ironie de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778).
– Citation de l’écrivain français Stendhal (1783-1842) : « Les Français chez qui le plaisir de montrer de l’ironie étouffe le bonheur d’avoir de l’enthousiasme ».
Une lueur d’ironie dans le regard, une nuance d’ironie dans le ton (moquerie).
3. Locution : Ironie (du sort) : intention de moquerie méchante qu’on prête au sort.
L’ironie veut que, à peine rentré des sports d’hiver, il se casse la jambe dans l’escalier.
– Citation de la est une romancière, épistolière et philosophe genevoise Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël (1766-1817) : « Cette amère ironie du malheur ».
Contraire d’ironie : sérieux.