Louer : v.tr. (mot venant du latin laudare).
Le verbe « louer » a plusieurs acceptions :
1. Déclarer (quelqu’un ou quelque chose) digne d’admiration ou de très grande estime (exalter, glorifier, honorer, magnifier, vanter, porter aux nues, au pinacle).
– Citation de l’homme de lettres français Nicolas Boileau (1636-1711) : « Aimez qu’on vous conseille et non pas qu’on vous loue ».
Louer quelqu’un sans mesure (encenser, flatter, louanger, couvrir de fleurs).
Un critique, un article qui loue une œuvre (laudatif ; laudateur).
Louer l’action de quelqu’un (approuver).
Louer les qualités d’une chose (prôner).
– Citation de l’écrivain français Anatole France (1844-1824) : « Ce qu’un grand nom recommande a chance d’être loué aveuglément ».
Absolu : Citation de l’écrivain français François de La Rochefoucauld (1613-1680) : « On ne loue d’ordinaire que pour être loué ».
2. Louer (quelqu’un) de, pour (quelque chose) (complimenter, féliciter).
On ne peut que le louer d’avoir agi ainsi.
– Citation du philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier (1868-1951) : « Si c’est un politique, louez-le pour tout le mal qu’il n’a pas fait ».
3. Louer Dieu, le Seigneur (bénir, glorifier).
Locution : Dieu soit loué ! exclamation de joie, de soulagement.
4. Verbe pronominal : Se louer.
Rare : Se vanter.
Sens courant : Se louer de (quelque chose), témoigner ou s’avouer la vive satisfaction qu’on en éprouve (s’applaudir, se féliciter).
Je me loue d’avoir accepté son offre.
Se louer de quelqu’un, être pleinement satisfait de lui.
Il n’a qu’à se louer de son fils.
Contraires de louer : blâmer, calomnier, critiquer, honnir, vilipender.