Malice : n.f. (mot latin malitia « méchanceté » ).
Le mot « malice » a plusieurs acceptions :
1. Sens vieilli ou littéraire : Aptitude et inclination à faire le mal, à nuire par des voies détournées (malignité, méchanceté).
– Citation du dramaturge et comédien français Molière (1622-1673) : « La meilleure [femme] est toujours en malice féconde ».
Locution : Il est sans malice, sans méchanceté.
J’ai dit ça sans malice, sans songer à mal.
Ne pas entendre malice à quelque chose, n’y rien voir de mal.
2. Sens moderne : Tournure d’esprit d’une personne qui prend plaisir à s’amuser aux dépens d’autrui.
Un grain de malice. Une pointe de malice et de moquerie.
Réponse pleine de malice (esprit, raillerie).
– Citation de l’écrivain français Georges Bernanos (1888-1948) : « Une malice secrète qui fit un instant briller ses yeux »s).
Sens vieilli : Parole, action malicieuse.
Dire, faire des petites malices (facétie, plaisanterie).
3. Locution : Boîte à malice, à attrape ; sens figuré : ensemble de moyens secrets, de ruses dont une personne dispose.
Sac à malice : sac des prestidigitateurs ; sens figuré : ensemble des ressources, des tours dont quelqu’un dispose.
Contraires de malice : bénignité, bonté, innocence, naïveté.