Prévention : n.f. (mot venant du latin praeventio).
Le mot « prévention » a plusieurs acceptions :
1. Opinion, sentiment irraisonné d’attirance ou de répulsion antérieur à tout examen ( parti [pris], préjugé).
Examiner les choses sans prévention ni précipitation.
– Citation du philosophe et mathématicien français Jean Le Rond d’Alembert (1717-1178) : « Un juge doit écarter toute prévention ».
Avoir des préventions contre quelqu’un.
– Citation de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848) : « Je suis arrivé au milieu de toutes les préventions suscitées contre moi, et j’ai tout vaincu ».
Spécialement : Disposition d’esprit hostile.
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Constantinople justifie toutes mes préventions ».
2. Droit : Situation d’un prévenu.
Anciennement : Détention préventive (remplacée par la détention provisoire).
Faire six mois de prévention.
3. Littérature : Accusation.
– Citation de l’écrivain français Guy de Maupassant (1850-1893) : « Une vivacité d’innocent qui se débat contre une prévention honteuse ».
4. Sens courant : Ensemble de mesures préventives contre certains risques ; organisation chargée de les appliquer. Prévention des accidents du travail.
Prévention routière.
Prévention médicale (prophylaxie).
Détention :
Irraisonné :
Préventif :
Routier :