Prisonnier : n. et adj. (mot venant de prison).
Le mot « prisonnier » a plusieurs acceptions :
1. Personne tombée aux mains de l’ennemi au cours d’une guerre, d’un conflit armé.
Prisonniers gardés comme otages.
Échange de prisonniers.
Camp de prisonniers en Allemagne (oflag, stalag), en URSS (goulag).
Prisonnier de retour de captivité.
Prisonnier de guerre.
Faire quelqu’un prisonnier.
Il a été fait prisonnier.
Les rebelles ne font pas de prisonniers, tuent ceux qu’ils prennent.
Adj. « On lui apprit que les officiers supérieurs prisonniers se plaignaient d’être laissés sans abri ; même sans nourriture » (Dorgelès).
2. Personne qui est détenue dans une prison (détenu, argot : taulard).
Écrouer un prisonnier.
Mettre un prisonnier au secret (au trou).
Libérer, relâcher, relaxer un prisonnier.
Prisonnier qui s’évade.
Prisonnier de droit commun et prisonnier politique.
Compagnon de cellule d’un prisonnier (codétenu).
Soldat puni de prison.
Corvées des prisonniers.
3. Personne qui est prise, qui se fait prendre par la police.
Faire prisonnier (arrêter).
Se constituer prisonnier (se livrer).
Gendarmes qui passent les menottes à un prisonnier.
4. Adjectif : Enfermé ou maintenu dans un endroit, une position où l’on perd toute liberté d’action, de mouvement.
« Il entendit la porte se refermer derrière lui, la clef tourna. Il était prisonnier » (Apollinaire).
Bateau qui demeure prisonnier des glaces.
Nom : « La Prisonnière », roman de Marcel Proust.
5. Adjectif (sens figuré) : prisonnier de… : esclave.
Il est prisonnier de son succès, de ses habitudes, de ses principes.