Proscription : n.f. (mot venant du latin proscriptio « affichage pour une vente », par extension « proscription » ; de proscribere).
Le mot « proscription » a plusieurs acceptions :
1. Histoire romaine : Mise hors la loi, condamnation prononcée sans jugement contre des adversaires politiques.
Les sanglantes proscriptions de Sylla (*).
Sens courant : Mesure de bannissement prise à l’encontre de certaines personnes, en période d’agitation civile ou de dictature (exil ; ostracisme).
Proscriptions politiques, religieuses.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Il avait vécu plus d’un an dans les derniers échelons de la misère de la proscription ».
(*) Sylla ou Sulla, en latin Lucius Cornelius Sulla (Felix à la fin de sa vie), né en 138 av. J.-C. et mort en 78 av. J.-C., est un célèbre général et homme politique romain de la fin du IIe et du début du Ier siècle av. J.-C.
2 . Sens figuré : Action de proscrire quelque chose ; son résultat.
La proscription de certains mots (condamnation).