Pet : n.m. (mot venant du latin peditum).
Le mot « pet » a plusieurs acceptions :
I) Familier : Gaz intestinal qui s’échappe de l’anus avec bruit (flatuosité, vent ; prout).
Pet sans bruit (vesse).
Lâcher, faire un pet (péter).
Pet foireux, entraînant des excréments liquides.
Locution familière : Avoir (toujours) un pet de travers : être mal disposé, de mauvaise humeur ; souffrir d’un malaise physique peu grave.
– Ça ne vaut pas un pet de lapin : cela n’a aucune valeur.
– Citation de l’écrivain français Jean Giono (1895-1970) : « pour ce qui est des choses de la maison […] elle ne vaut pas un pet de lapin ».
Comme un pet (sur une toile cirée), rapidement.
Il est parti comme un pet.
II) Argot :
1. Éclat, tapage fait autour d’une affaire.
Il va y avoir du pet, du scandale, du bruit.
Locution : Porter le pet : porter plainte en justice, auprès des autorités.
– Citation de l’écrivain et marin français Yann Queffélec, de son vrai prénom Jean-Marie Queffélec (né en 1949) : « Mais c’est pas eux qui vont porter le pet. Ils ont bien trop peur des flics ».
2. Faire le pet : faire le guet pour prévenir du danger un complice.
Interjection : Pet ! attention !
Articles connexes :
Pété
Péter
Péteux.
Citation anonyme : « Savez-vous pourquoi les pets sentent mauvais ? C’est pour que les sourds puissent en profiter ».