Désavouer : v.tr. (mot venant de dés- et de avouer).
Le verbe « désavouer » a plusieurs acceptions :
1. Ne pas vouloir reconnaître pour sien.
Choses : nier, renier.
Désavouer un ouvrage.
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Plus je suis près de les désavouer [mes paroles], plus cassant, net et péremptoire est le ton de ma voix… ».
Personne : Désavouer un collaborateur.
– Citation du dramaturge et poète français Pierre Corneille (1606-1684) (sens vieilli) : « Je le désavouerais pour frère ou pour époux ».
Droit : Désavouer la paternité d’un enfant, déclarer qu’on n’en est pas le père.
Désavouer un enfant.
2. Rétracter.
Désavouer une opinion qu’on avait soutenue.
Désavouer les propos qu’on avait tenus (se dédire, dénoncer, revenir -sur-).
3. Déclarer qu’on n’a pas autorisé (quelqu’un) à agir comme il l’a fait.
Désavouer un mandataire, un ministre.
4. Refuser son approbation à (quelque chose, quelqu’un) (désapprouver).
Désavouer quelqu’un, sa conduite (blâmer, condamner, réprouver).
– Citation de l’écrivain français Georges Duhamel (1884-1966) : « Je répugne à désavouer les lois de mon pays, surtout devant un étranger ».
Politicien désavoué par son parti.
Contraires de désavouer : approuver, avouer, confirmer, reconnaître.