Éperon : n.m. (mot venant du francique °sporo).
Le mot « éperon » a plusieurs acceptions :
1. Pièce de métal, composée de deux branches, fixée au talon du cavalier et terminée par une roue à pointes (molette), ou par une tige acérée pour piquer les flancs du cheval.
Faire sonner ses éperons.
Piquer des éperons (Piquer des deux).
– Citation du poète français Clément Marot (1496-1544) : « Ne donner jamais l’éperon À cheval qui volontiers trotte ».
Éperon de bronze, d’argent, de vermeil : examen de la Fédération française des sports équestres sanctionnant divers niveaux d’équitation (aussi étrier).
Pointe d’acier dont on arme les pattes (d’un coq de combat).
2. Par analogie : Ergot du coq, du chien.
3. Botanique : Prolongement en cornet effilé du calice, de la corolle ou des pétales d’une fleur.
Éperon de la capucine.
4. Pointe de la proue d’un navire.
Éperon des trirèmes antiques (rostre).
5. Avancée en pointe d’un contrefort.
Éperon d’une montagne.
Éperon rocheux.
6. Ouvrage en saillie et en pointe servant d’appui.
Éperons d’un pont : arrière-bec, avant-bec.
Équitation :
Molette :
Armer :
Étrier :
Cornet : sous botanique :
Trirème et sous Trirème : Rostre :
Contrefort :
Proue donc Poupe :
Avancée :
Arrière-bec :
Avant-bec :