Éternité : n.f. (mot venant du latin æternitas, de æternus : éternel).
Le mot « éternité » a plusieurs acceptions :
1. Durée qui n’a ni commencement ni fin, qui échappe à toute détermination chronologique (surtout dans un contexte religieux).
« Il songeait à l’éternité future, étrange mystère ; à l’éternité passée, mystère plus étrange encore » (Hugo).
« Quelle liberté peut exister au sens plein, sans assurance d’éternité ? » (Camus).
2. Durée ayant un commencement, mais point de fin ; religion : La vie future (immortalité).
Songez à vous préparer pour l’éternité.
– Citation de l’écrivain français Anatole France (1844-1824) : « Bientôt mes yeux aussi se fermeront pour l’éternité ».
Gloire immortelle.
Entrer dans l’éternité.
3. Par exagération : Un temps fort long.
Cela a duré une éternité.
Cela fait une éternité que je ne l’ai pas vu (Des siècles).
Au pluriel emphatique : Il y a des éternités que tu m’as promis de le faire.
4. De toute éternité : depuis toujours, de temps immémorial (éternellement ; de tout temps).
De toute éternité, les hommes ont cru à une vie après la mort (Depuis que le monde est monde).
II ) Didactique : Caractère éternel.
L’éternité de Dieu.
L’éternité d’une vérité.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « Soit que j’aie admis ou rejeté l’éternité de la matière ».
Contraire d’éternité : brièveté.