Grouiller : v. intr. (mot venant de peut-être. de grouler, forme région : de crouler).
Le verbe « grouiller » a plusieurs acceptions :
I)
1. Sens vieilli ou régional : bouger, remuer.
– Citation de l’écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l’Académie française, Jules Romains (1885-1972) : « Le garçon, tournant manettes et leviers, grouille comme un mécanicien sur sa locomotive ».
2. Sens moderne : Remuer, s’agiter en masse confuse, en parlant d’éléments nombreux (fourmiller, pulluler).
Les vers grouillent sur la viande avariée.
La foule grouillait sur la place.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Ces enfants grouillaient tous, pêle-mêle, comme une nichée de chiens ».
3. Choses : Grouiller de : être plein de, abonder en (êtres en mouvement).
Plante qui grouille de pucerons.
Les bourgeons de ces roses grouille de pucerons.
La rue grouille de monde.
Absolu : Le boulevard grouillait.
Sens figuré : Citation de l’écrivain français Gustave Flaubert (1821-1880) : « Je suis dévoré de comparaisons, comme on l’est de poux […] ; mes phrases en grouillent ».
II) Verbe pronominal : Se grouiller
1. Sens vieilli : Se remuer, bouger.
– Citation du dramaturge et comédien français Molière (1622-1673) : « Vous ne vous grouillez pas ? ».
2. Sens moderne et familier : Se dépêcher, se hâter.
Allez, grouille-toi un peu ! (se dégrouiller, se manier).
Grouillez-vous ; on attend !
Fourmiller :
Pulluler :
Dégrouiller : A METTRE AUSSI SOUS MANIER