Guet-apens : n.m. (mot venant de l’altération de guet apensé, de guet, aguet et ancien français apenser « réfléchir, préméditer »).
Le mot « guet-apens » a plusieurs acceptions :
1. Fait d’attendre quelqu’un un endroit pour exercer sur lui des actes de violence, le tuer.
Attirer quelqu’un dans un guet-apens.
Tomber dans un guet-apens.
– Citation de l’écrivain français Théophile Gautier (1811-1872) : « Endroit désert et propice aux guets-apens ».
2. Par extension : Machination perfidement préparée en vue de nuire gravement à quelqu’un qu’on veut surprendre (attaque, attentat, embûche, embuscade, piège, traquenard).
Le coup d’État du 2 décembre (1851), guet-apens contre la République (*).
(*) Le coup d’État du 2 décembre 1851 est l’acte par lequel Louis-Napoléon Bonaparte, président de la Deuxième République française depuis trois ans, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter.