Mensonge : n.m. (mot venant du latin populaire °mentionica, du bas latin mentire : mentir).
Le mot « mensonge » a plusieurs acceptions :
1. Assertion sciemment contraire à la vérité, faite dans l’intention de tromper (blague, contrevérité, fable, histoire, invention ; sens vieilli : menterie, tromperie ; familier : bobard, boniment, craque, mytho, salade).
Gros, grossier mensonge.
Mensonge éhonté.
Mensonge diplomatique, officieux.
Pieux mensonge, inspiré par la piété ou la pitié.
Mensonge par omission (réticence).
Mensonge pour se mettre en valeur (vantardise).
Un tissu de mensonges.
Dire des mensonges.
Mensonges de la propagande (désinformation).
2. L’acte de mentir, la pratique de l’artifice, de la fausseté (imposture).
– Citation du poète français Alphonse de Lamartine (1790-1869) : « Le mensonge m’a toujours été si odieux et si impossible ».
Vivre dans le mensonge.
Mensonge pathologique (fabulation, mythomanie).
Détecteur de mensonge(s).
3. Fiction, en art (artifice).
– Citation de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848) : « Les fables de la mythologie unies aux mensonges du roman ».
4. Ce qui est trompeur, illusoire (duperie, illusion, mirage).
– Citation de l’écrivain français Gustave Flaubert (1821-1880) : « Le bonheur est un mensonge ».
– Citation du poète français Charles Baudelaire (1821-1867) : « Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge ».
Proverbe : Songes, mensonges : les rêves sont trompeurs.