Pinacle : n.m. (mot venant du latin ecclésiastique pinnaculum, de pinna : pignon).
Le mot « pinacle » a plusieurs acceptions :
1. Faîte d’un édifice (spécialement du Temple de Jérusalem*).
Dans l’architecture gothique, petite pyramide ajourée ornée de fleurons servant de couronnement à un contrefort (amortissement).
(*) Le temple de Jérusalem désigne différents édifices religieux construits sur le mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem. Dans l’Antiquité, les édifices successifs ont servi de lieu de culte pour les israélites puis pour les juifs.
2. Sens figuré et littéraire : Haut degré d’honneurs, de faveurs.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Il se croit sur le pinacle ».
Sens courant : Au pinacle.
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Suivant la chance, au pinacle ou dans les bas-fonds ».
Porter quelqu’un au pinacle, le couvrir de louanges (Porter aux nues).