Poutre : n.f. (mot venant du latin populaire °pullitra d’après pulletrus, classique pullus « petit d’un animal »).
Le mot « poutre » a plusieurs acceptions :
1. Grosse pièce de bois équarrie servant de support (dans une construction, une charpente) (madrier).
Poutres d’une charpente, d’un chevalement, d’un comble (arbalétrier, chevron, entrait, faîte, poinçon…).
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « C’était une assez longue poutre, en cœur de chêne, saine et robuste, pouvant servir d’engin d’attaque et de point d’appui ».
Poutres soutenant un plancher (lambourde, solive).
Portée d’une poutre (travée).
Plafond aux poutres apparentes.
Maîtresse poutre, la poutre principale.
Poutre vermoulue, mangée par les termites ou autres insectes xylophages.
Locution proverbiale (d’après l’Évangile) : Il voit la paille dans l’œil du voisin et ne voit pas la poutre dans le sien : il voit et critique les moindres défauts d’autrui et ne se rend pas compte qu’il en a de plus graves.
C’est la paille et la poutre, se dit d’une personne qui critique chez une autre un défaut qu’elle a encore plus.
2 Élément de construction allongé (en fer, en ciment armé, etc.).
Poutres en béton , en béton armé.
Poutres métalliques d’un pont (longeron ; poutrelle).
Poutres pleines ou en treillis.
3. Sport : Longue pièce de bois disposée horizontalement au-dessus du sol servant à des exercices de gymnastique.
Par métonymie : Les exercices d’équilibre ainsi pratiqués.