Préconiser : v.tr. (mot venant du bas latin praeconizare « publier », de praeco, onis « crieur public »).
Le verbe « préconiser » a plusieurs acceptions :
1. Religion catholique : Proclamer (un ecclésiastique) apte à remplir les fonctions épiscopales (préconisation).
Préconiser un évêque.
2. Sens vieilli : Louer, vanter (quelqu’un, quelque chose).
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Un coiffeur le préconisait comme l’arbitre souverain en fait de modes et d’élégance ».
3. Sens moderne : Recommander avec insistance (une chose dont on célèbre les mérites, dont on vante la valeur, l’efficacité) (prescrire, prôner, recommander).
L’Église préconise la pauvreté.
– Citation de l’écrivain français Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) : « Les arguments les moins faits pour attirer et affectionner les esprits à la cause qu’il préconisait ».
Diplomate qui préconise une entente.
Le médecin lui a préconisé de faire de l’exercice.
La solution qu’il préconise me paraît bonne.
Contraires de préconiser : blâmer, critiquer, dénigrer, dénoncer.
prescrire
prescrire
prôner
préconisation
dénigrer