Protestation : n.f. (mot venant du latin protestatio, de protestare, protester).
Le mot « protestation » a plusieurs acceptions :
1. Déclaration par laquelle on atteste ses bons sentiments, sa bonne volonté envers quelqu’un (assurance, démonstration). Des protestations d’amitié.
– Citation du dramaturge et comédien français Molière (1622-1673) : « Après tant d’amour […] de protestations ardentes et de serments ».
2. Déclaration formelle par laquelle on s’élève contre ce qu’on déclare illégitime, injuste.
Protestation écrite, verbale.
Rédiger, signer une protestation.
Protestation de principe.
3. Témoignage de désapprobation, d’opposition, de refus.
Protestation violente, bruyante.
Protestation indignée, véhémente.
Geste de protestation.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Il remuait lentement la tête de droite à gauche et de gauche à droite, sorte de protestation triste et muette dont il se contentait ».
Protestation collective de la foule.
Mouvement de protestation contre le projet de loi.
La mesure a soulevé une tempête de protestations.
Être sourd aux protestations, repousser les protestations de quelqu’un.
4. Droit : Le fait de dresser un protêt (protester).
Contraires de protestation (des 2° et 3°) : résignation ; acceptation, acquiescement, approbation, assentiment.