Punir : v.tr. (mot venant du latin punire).
Le verbe « punir » a plusieurs acceptions :
1. Frapper (quelqu’un) d’une peine pour avoir commis un délit ou un crime (châtier, condamner).
– Citation de l’écrivain français Montesquieu (1689-1755) : « Il y a des criminels que le magistrat punit, d’autres qu’il corrige ».
Punir quelqu’un d’un crime , pour un crime ; d’avoir fait quelque chose, pour avoir fait quelque chose.
Être puni de mort, de réclusion.
Frapper d’une sanction pour un acte répréhensible.
Punir un enfant.
Punir un élève en lui infligeant une retenue (familier : coller).
Familier : C’est le bon Dieu qui t’a puni.
Participe passé adjectival : Les soldats punis.
Substantif : Les punis.
Absolu : Sévir.
Disposition de la Déclaration des droits de l’homme : « La Loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ».
2. Sanctionner (une faute) par une peine, une punition.
– Citation de l’écrivain français Pierre Loti (1850-1923) : « Les grandes rébellions qu’on punit par la mort ».
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Celui des péchés capitaux que Dieu doit punir le moins sévèrement ».
3. Sujet chose : Punir quelqu’un de : atteindre d’un mal constituant une sanction.
Cet échec le punira de son orgueil.
Plus courant (au passé, au participe passé) : Citation de l’écrivain français Stendhal (1783-1842) : « Je suis insociable, et m’en voilà cruellement puni ».
Locution : Être puni par où l’on a péché : trouver sa punition dans la faute ou l’erreur même qu’on a commise.
Mal récompenser.
Il est puni de sa bonté.
– Citation de l’écrivain français Henry de Montherlant (1895-1972) : « Dans un temps […] où la générosité est punie, – où la charité est punie ».
Contraires de punir : épargner, récompenser.