Satire : n.f. (mot venant du latin satira : « macédoine, mélange »).
Le mot « satire » a plusieurs acceptions :
1. Histoire littéraire : Ouvrage libre de la littérature latine où les genres, les formes, les mètres (*) étaient mêlés, et qui censurait les mœurs publiques.
Poème (en vers) où l’auteur attaque les vices, les ridicules de ses contemporains.
Satires de Juvénal (**), satires de l’homme de lettres français Nicolas Boileau (1636-1711).
La satire : ce genre littéraire.
(*) Mètre : Structure du vers moderne, ou par extension : structure de tout vers.
(**) Juvénal est un poète satirique romain de la fin du Iᵉʳ siècle et du début du IIᵉ siècle. Il est né en 55 Après J.C. à Aquino.
Il est l’auteur de seize œuvres poétiques rassemblées dans un livre unique et composées entre 90 et 127, les Satires.
2. Sens moderne : Écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelque un, en s’en moquant.
Une satire violente, amusante, pleine d’humour.
Satire contre quelqu’un (épigramme, pamphlet).
Critique moqueuse.
Faire la satire d’un milieu.
– Citation de l’écrivain français Paul Léautaud (1872-1956) : « La satire amusée des événements de l’année ».