Syncope : n.f. (mot venant du latin syncopa ; grec sugkopê, de sugkoptein « briser »).
Le mot « syncope » a plusieurs acceptions :
1. Perte de connaissance brutale, parfois causée par un arrêt cardiaque (éblouissement, étourdissement, évanouissement, hydrocution, lipothymie).
Avoir une syncope, tomber en syncope : s’évanouir, se trouver mal.
– Citation de l’écrivain français Marcel Jouhandeau (1888-1979) :« À ce cri de détresse de son père, il s’exagère encore le danger et tombe en une syncope dont on ne put le faire revenir que le soir ».
2. Didactique (grammaire ancienne) : Suppression d’une lettre ou d’une syllabe à l’intérieur d’un mot (exemple : l’orthographe dénoûment pour dénouement).
3. Musique : Prolongation sur un temps fort d’un élément accentué d’un temps faible produisant un effet de rupture dans le rythme (contretemps).
Importance de la syncope dans le jazz traditionnel.
– Citation de l’écrivain français Christian Gailly (1943-2013) : « Mesures bancales avec syncopes indéfiniment retenues, suspendues ».