Transiger : v.intr. (mot venant du latin transigere, de agere « mener »).
Le verbe « transiger » a plusieurs acceptions :
1. Faire des concessions réciproques, de manière à régler, à terminer un différend (s’arranger, composer ; transaction).
Droit : Faire une transaction avec l’autre partie.
Mieux vaut transiger que plaider.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Que faire, monsieur le comte ? […] Il n’y a qu’un moyen, transiger ».
2. Se prêter à des accommodements, faire des concessions.
– Citation de la romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant (1804-1876) : « Il fallut transiger avec elle ».
Sens figuré : Ne pas se montrer ferme, céder ou faire des concessions, par faiblesse.
Transiger sur l’honneur.
– Citation du journaliste, homme d’affaires et homme politique français Émile de Girardin, né Émile Delamothe, parfois écrit Émile de la Mothe (1802-1881) : « Il n’y a rien à gagner à transiger avec l’erreur ou l’injustice » (pactiser).
Je ne transigerai pas là-dessus (intransigeant).
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Cette noble créature ne savait pas transiger avec la probité ».
Par extension : Citation de l’écrivain, romancier, dramaturge, novelliste, diariste et épistolier français Roger Martin du Gard (1881-1958) : « Les intérêts transigent plus facilement que les sentiments ! ».
Contraires de transiger : entêter (s’), opiniâtrer (s’).