Sottise : n.f. (mot venant de sot).
Le mot « sottise » a plusieurs acceptions :
1. Défaut du sot ; manque d’intelligence et de jugement (bêtise, stupidité).
– Citation de l’écrivain français Gustave Flaubert (1821-1880) : « Histoire de l’esprit humain, histoire de la sottise humaine ! comme dit M. de Voltaire ».
Avoir la sottise de… : être assez sot pour.
2. Manifestation de ce défaut, parole ou action qui dénote peu d’intelligence.
Dire, écrire des sottises (absurdité, ânerie, bêtise).
Faire, commettre une sottise (bévue, faute, maladresse ; faire des siennes, en faire de belles).
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Il y a une foule de sottises que l’homme ne fait pas par paresse ».
Spécialement : Maladresse, acte de désobéissance d’enfant.
– Citation de l’écrivain français Romain Rolland (1866-1944), prix Nobel de littérature en 1915 : « Il faisait derrière son dos toutes les sottises possibles ; il cassait les jouets, renversait l’eau ».
3. Familier et au pluriel : Mots injurieux.
Il m’a dit des sottises.
4. Chose de peu d’importance.
Perdre son temps à des sottises (bêtise, futilité).
Contraires de sottise : finesse, intelligence, prouesse.