Moitié : n.f. (mot venant du latin medietas, atis « milieu, moitié » ).
Le mot « moitié » a plusieurs acceptions :
1. L’une des deux parties égales (d’un tout).
Le diamètre partage le cercle en deux moitiés. Cinq est la moitié de dix.
Moitié d’une heure, d’une douzaine (demi).
Par extension : partie à peu près égale à la moitié.
Manger une moitié de pomme.
Une bonne, une grosse moitié.
La moitié de sa vie, de son existence.
Elle est absente la moitié du temps (la plupart).
Raccourcir, réduire de moitié.
Un dégrèvement de moitié.
Renouveler par moitié les membres d’une assemblée.
Partager par moitié.
2. L’une des deux parties égales ou à peu près égales (d’un tout), considérée comme unité autonome et opposable à l’autre. La première moitié du xiie siècle.
3. Milieu. Parvenu à la moitié de son existence.
À la moitié d’une côte : à mi-côte.
4. Sens figuré et vieilli : Moitié de ma vie, de mon âme : terme d’affection.
Sens moderne et littéraire puis familier : Épouse, femme. Il ne vient jamais sans sa moitié.
5. À moitié : à demi ; et par extension. partiellement. Ne rien faire à moitié.
Remplir son verre à moitié.
Verre à moitié plein, à moitié vide.
Être à moitié mort.
Locution prépositive : À moitié chemin (à mi-chemin).
À moitié prix : pour la moitié du prix.
À moitié, répété devant deux mots différents (mi-).
Fonctions à moitié civiles, à moitié militaires.
6. Moitié-moitié… Moitié farine et moitié son (mi-figue mi-raisin).
Sens familier avderbial : Êtes-vous content de votre voyage ? – Moitié-moitié (couci-couça).
Partageons les bénéfices moitié-moitié (fifty-fifty).
Une fondue moitié-moitié : faite de deux fromages différents en quantité égale.
Familier : chez les jeunes : on fait moite-moite : séparer en deux quelque-chose pour satisfaire les deux parties.
7. Locution figurée : Agir, être, se mettre de moitié avec quelqu’un, en participation à égalité dans les bénéfices et les pertes.
Contraire de moitié : double.