Abréger : v.tr. (mot venant du bas latin abbreviare, de brevis «bref ».
Le verbe « abréger » a plusieurs acceptions :
2. Diminuer la durée de.
Abréger une visite, un repas (écourter).
Abréger les souffrances d’un malade.
Abréger sa vie, ses jours (par la fatigue, les excès, le souci).
3. Diminuer la matière de (un discours, un récit, un écrit).
Abréger un texte, le récit d’une histoire (écourter, raccourcir, résumer, tronquer).
Absolu : Citation du journaliste et historien français Jacques Bainville (1879-1936) : « La tâche de l’historien consiste essentiellement à abréger ».
Abrégeons ! au fait ! (bref).
4. Abréger un mot : supprimer une partie des lettres (les moins essentielles et souvent les dernières) (abrègement, abréviation).
Verbe pronominal passif : « Madame » s’abrège en « Mme » et « Monsieur » s’abrège en « M. ».
Contraires d’abréger : allonger, développer.