Attentat : n.m. (mot venant du latin attentatum, de attemptare « attenter »).
Le mot « attentat » a plusieurs acceptions :
1. Sens courant : Tentative criminelle contre une personnalité ou un groupe (souvent dans un contexte idéologique) (agression).
Préparer un attentat contre un souverain (complot), un homme politique.
Commettre, perpétrer un attentat.
Être victime d’un attentat.
Les attentats des anarchistes.
Attentat terroriste.
Attentat à la bombe, à la voiture piégée.
Spécialement : Acte de terrorisme.
Les commanditaires de l’attentat.
L’attentat n’a pas été revendiqué.
2. Droit ou littérature : Tentative criminelle contre quelque chose.
– Citation de l’homme d’Église, homme politique et essayiste français Emmanuel-Joseph Sieyès ou abbé Sieyès (1748-1836) : « La loi est un attentat contre la liberté ».
Attentat à la sûreté de l’État (atteinte).
Droit ancien : Attentat à la pudeur : acte exercé avec violence sur une personne majeure, ou même sans violence sur une personne mineure, et qui est de nature à porter atteinte à sa pudeur (Agression, atteinte, exhibition sexuelle).
Attentat aux (bonnes) mœurs (outrage).
3. Sens figuré et littéraire : Acte qui heurte un principe, qui attaque quelque chose.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) : « Le désespoir est un attentat de l’homme contre lui-même » (crime).