Aurore : n.f. (mot venant du latin aurora).
Le mot « aurore » a plusieurs acceptions :
I) Lueur brillante et rosée qui suit l’aube et précède le lever du soleil ; moment où le soleil va se lever (aube).
Lumière, lueurs de l’aurore.
C’est à l’aurore que l’on trouve la rosée.
Se lever à l’aurore, dès l’aurore, avant l’aurore ; familier : aux aurores.
– Citation de l’écrivaine française Colette (1873-1954) : « Une longue jonque de nuages, amarrée au ras de l’horizon, retardait seule le premier feu de l’aurore ».
Sens figuré et littéraire : Début, commencement (aube, matin, origine).
– Citation de l’écrivain français Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) : « Ces actes ne sont qu’une ébauche et comme l’aurore de la réforme ».
Poétique : « Quand l’Aurore avec ses doigts de rose entr’ouvrira les portes dorées de l’Orient » de Fénelon (*).
(*) François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit couramment Fénelon, surnommé « le Cygne de Cambrai », est un homme d’Église, théologien, pédagogue et écrivain français, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane (Quercy, aujourd’hui la Dordogne) et mort le 7 janvier 1715 à Cambrai.
En apposition : Sauce aurore, composée d’un fond blanc de volaille ou fond blanc de veau et de purée de tomate ou du concentré de tomate.
II) Géophysique : Aurore polaire : phénomène lumineux atmosphérique (météore), apparaissant aux latitudes élevées, provenant de la recombinaison dans l’ionosphère de protons émis par le Soleil.
Aurore boréale, australe.
III) Œnologie : l’aurore est un cépage blanc.
Contraires d’aurore : brune, crépuscule.