Confesser : (mot venant du latin populaire confessare, de confessus, participe passé de confiteri « avouer, confesser »).
Le verbe « confesser » a plusieurs acceptions :
1. Déclarer (ses péchés) à un prêtre catholique, dans le sacrement de la pénitence.
Je confesse à Dieu (confiteor).
Verbe pronominal : Se confesser.
Se confesser à un prêtre.
Absolu : Aller se confesser, avant de communier.
Se confesser de ses fautes.
2. Entendre (un fidèle) en confession.
Confesser et absoudre un pénitent.
Sens figuré et familier : Faire parler (Tirer les vers du nez).
– Citation de la romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant (1804-1876) : « Comme c’était une fille fort retenue, il avait eu un peu de mal à la confesser ».
3. Par extension : Déclarer spontanément, reconnaître pour vraie (une chose qu’on a honte ou réticence à confier) (avouer, convenir (de), reconnaître).
Confesser son erreur, ses torts.
J’ai eu tort, je le confesse.
– Citation de l’écrivain français Georges Courteline (1858-1929) : Avec que et l’indicatif : « Il fut bien forcé de confesser qu’elle n’avait pas tout à fait tort ».
Verbe pronominal : Citation de l’écrivain et auteur dramatique français Jules Renard (1864-1910) : « Il faut avouer son bonheur comme si l’on se confessait d’un vol ».
4. Sens vieilli : Déclarer publiquement (une croyance) (proclamer).
– Citation de la romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant (1804-1876) : « Reconnaître une erreur passée et confesser une foi nouvelle ».
Contraires de confesser : cacher, contester, démentir, dénier, désavouer, dissimuler, nier, omettre, taire.