Écrouler (s’) : v.pron. (mot venant de é- et crouler).
Le verbe « s’écrouler » a plusieurs acceptions :
1. Tomber soudainement de toute sa masse (s’abattre, s’affaisser, crouler, s’ébouler, s’effondrer).
Mur, échafaudage qui s’écroule.
« Des pans de murs s’écroulent. Des architraves tombent » (Flaubert).
S’écrouler comme un château de cartes.
Participe passé adjectival : « Les temples écroulés aux colonnes festonnées de lierre » (Nerval) (ruine).
2. Sens figuré : Subir une destruction, une fin brutale (sombrer, tomber).
Régime qui s’écroule.
Tous ses projets, ses espoirs s’écroulèrent.
« C’est à l’instant que le gouvernement paraît le mieux assis qu’il s’écroule » (Chateaubriand).
« Des fortunes énormes s’élevaient et s’écroulaient en un an » (Madelin).
3. Familier : Se laisser tomber lourdement (s’affaler).
Il s’écroula dans un fauteuil.
Connaître une défaillance totale et brutale.
Boxeur qui s’écroule.
Le coureur s’est écroulé avant la ligne d’arrivée (craquer, s’effondrer).
Participe passé adjectival : Écroulé de fatigue.
Ils étaient écroulés (de rire), pliés, tordus de rire.
Contraires de s’écrouler : construire, édifier, élever (s’), remonter (se).
Sombrer :
Ébouler :
Boxeur DONC Boxe
Coureur :
Édifier :
Échafaudage :