Effondrer : v.tr. (mot venant du latin populaire °exfunderare « défoncer », de fundus « fond »).
Le mot « effondrer » a plusieurs acceptions :
1. Défoncer, faire crouler (briser, démolir, détruire).
Effondrer une cabane.
– Citation de l’écrivain français Georges Duhamel (1884-1966) : « L’éclat d’obus lui avait effondré la face ».
2. Agriculture : Remuer, fouiller profondément (la terre), en mêlant de l’engrais.
3. Verbe pronominal (sens courant) : S’effondrer : Crouler sous le poids ou faute d’appui (s’affaisser, s’ébouler, s’écrouler).
– Citation de l’écrivain français Émile Zola (1840-1902) : « Il avait cru que la galerie s’effondrait derrière son dos ».
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Les toits effondrés laissaient voir les chambres béantes » (ruiné).
Personnes : Tomber comme une masse.
S’effondrer dans un fauteuil, s’y laisser tomber (s’affaler).
– Citation de l’écrivain et journaliste français Roland Dorgelès, nom de plume puis nom officiel de Rolland Maurice Lecavelé (1885-1973) : « Des hommes s’effondraient, pliés en deux ».
Sport : Il s’est effondré dans la ligne droite.
Sens figuré : S’écrouler.
Espérances, projets qui s’effondrent (Tomber à l’eau).
– Citation de l’écrivain français François Mauriac (1885-1970) : « Toute son histoire, péniblement reconstruite, s’effondre : rien ne reste de cette confession préparée ».
Le cours de l’or s’est effondré (baisser, chuter).
Céder brusquement.
Interrogé sans relâche, le suspect finit par s’effondrer (craquer).
Participe passé adjectival : Très abattu, prostré (après un malheur, un échec) (accablé, anéanti).
Équipe effondrée après la défaite.
Contraires d’effondrer : dresser (se), résister.
A FAIRE
Écrouler
Ébouler
Appui
Chuter