Encaisser : v.tr. (mot venant de en- et de caisse).
Le verbe « encaisser » a plusieurs acceptions :
1. Rare : Mettre dans une caisse (emballer).
Sens vieilli : Mettre dans sa caisse, dans sa cassette.
2. Sens moderne : Recevoir, toucher (de l’argent, le montant d’une facture).
Encaisser des honoraires, des loyers.
Toucher la valeur de (un effet de commerce).
Encaisser un chèque, une traite.
3. Sens figuré et familier : Recevoir (des coups) (argot : morfler).
Encaisser un direct.
Absolu : Boxeur qui encaisse bien, qui sait encaisser, qui sait recevoir les coups sans être ébranlé.
Encaisser un but (familier : enquiller).
Par extension : Recevoir sans sourciller, supporter.
Une défaite humiliante qu’il n’a jamais encaissée (familier : digérer).
Par analogie : Supporter, aimer.
Je ne peux pas encaisser ce type (sentir).
– Citation du romancier, biographe, conteur et essayiste français André Maurois (1885-1967) : « Il ne comprenait pas, il n’encaissait pas les bourgeois ».
4. Resserrer en bordant des deux côtés.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Les bois, les sentiers et les rochers qui encaissaient la route ».
Participe passé adjectival : Citation de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848) : « Un fleuve jaune qui était profondément encaissé ».
Travaux publics : Resserrer (un cours d’eau) entre des digues ; creuser (une route).
Contraires d’encaisser : décaisser, payer.