Guetter : v.intr. (mot venant du francique °wahtôn « surveiller »).
Le verbe « guetter » a plusieurs acceptions :
Surveiller avec attention (pour se prémunir contre un danger, pour attendre un évènement que l’on prévoit ou espère).
1. Observer pour surprendre (épier).
Le chat guette la souris.
Verbe pronominal : Citation de l’écrivain et journaliste français Roland Dorgelès, nom de plume puis nom officiel de Rolland Maurice Lecavelé (1885-1973) : « Les deux lignes, face à face, se guettaient, haineuses et résignées ».
Absolu : Guetter à sa fenêtre.
2. Attendre avec impatience (une chose à venir) en étant attentif à ne pas (la) laisser échapper.
Guetter une occasion favorable (Être à l’affût, aux aguets).
Guetter un signal.
Guetter le facteur.
3. Sens figuré (sujet chose) : Attendre (quelqu’un) en faisant peser sur lui une menace (menacer).
La mort, la maladie le guette.
– Citation du philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier (1868-1951) : « L’ennui le guette et bientôt le tient ».
4. Région (Nord, Ouest de la France ; Québec) : Garder, surveiller.
Guetter les vaches.