Inonder : v.tr. (mot venant du latin inundare).
Le verbe « inonder » a plusieurs acceptions :
1. Couvrir d’eaux qui débordent ou affluent (immerger, noyer, submerger).
Le fleuve a inondé les prés.
L’orage a inondé la cave.
2. Par exagération : Mouiller abondamment (arroser, tremper).
Inonder la salle de bains en prenant une douche.
Les larmes inondaient son visage.
– Citation de l’écrivain français Émile Zola (1840-1902) : « Il s’était emparé de la bouteille d’eau de Cologne, […] s’en inondait les mains et les cheveux ».
Verbe pronominal : Elle s’est inondée de parfum (s’asperger).
3. Envahir massivement.
– Citation de l’écrivain français Stendhal (1783-1842) : « Des milliers de paysans arrivant des montagnes voisines, inondèrent les rues de Verrières ».
Inonder un pays de tracts, de produits.
Les articles en matière plastique inondent le marché.
4. Sens figuré : Pénétrer, remplir.
Joie qui inonde l’âme, le cœur (submerger).
– Citation de l’écrivain et peintre français Eugène Fromentin (1820-1876) : « La campagne est inondée de l’odeur des foins ».
Contraires d’inonder : assécher, sécher.