Ombrage : n.m. (mot venant de ombre).
Le mot « ombrage » a plusieurs acceptions :
I) Ensemble de branches et de feuilles qui donnent de l’ombre (feuillage).
Sous l’ombrage, les ombrages des arbres.
L’ombre que donnent les feuillages.
– Citation du romancier et dramaturge français Alain-René Lesage ou Le Sage (1668-1747) : « Nous trouvâmes que ces saules faisaient un agréable ombrage ».
II) (note : l’ombre excite la défiance et l’inquiétude, particulièrement chez les chevaux).
Sens figuré et vieilli : Sentiment de défiance.
Spécialement : Jalousie, crainte d’être éclipsé, plongé dans l’ombre par quelqu’un.
Sens vieilli : Citation de l’écrivain français Anatole France (1844-1824) : « Tout ce qui m’offrait un peu d’indépendance […] lui donnait de l’ombrage [à ma mère] ».
Sens moderne : porter ombrage (à quelqu’un), l’indisposer, lui causer l’inquiétude d’être éclipsé.
Sa sœur lui a porté ombrage, prendre ombrage (de quelque chose) : éprouver de la jalousie, de l’inquiétude de quelque chose (ombrageux).
Il a pris ombrage de ton succès.
N’en prenez pas ombrage (s’offenser, s’offusquer).
Contraires d’ombrage : confiance, tranquillité.