Parure : n.f. (mot venant de parer).
Le mot « parure » a plusieurs acceptions :
1. Sens vieilli : L’ensemble des vêtements, des ornements, des bijoux d’une personne en grande toilette.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Ma toilette était à peine remarquable au milieu des parures merveilleuses de la plupart des femmes ».
Sens figuré : Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : « Les arbres, les arbrisseaux, les plantes sont la parure et le vêtement de la terre ».
2. Objets précieux et de petite taille, qui servent à orner le vêtement.
Spécialement : Ensemble de bijoux assortis (bracelets, broche, collier, pendants).
Une parure de diamants.
3. Ensemble assorti de pièces de linge (de maison ou sous-vêtements féminins).
Une parure de lit.
Une parure de lingerie.
B. Action de parer ou de se parer ; le fait d’être paré.
– Citation de l’écrivain, philosophe, romancier, poète, essayiste et bibliothécaire français Georges Albert Maurice Victor Bataille (1897-1962) : « Le souci qu’elle a de sa beauté, que sa parure met en relief ».
II) Technique : Ce qu’on retranche en parant avec un outil (rognure).
Parures de graisse, que le boucher retranche de la viande.
Parures de poisson (tête, arêtes…).