Révérence : n.f. (mot venant du latin reverentia).
Le mot « révérence » a plusieurs acceptions :
1. Littérature : Grand respect mêlé de retenue et même de crainte (déférence, respect, vénération).
– Citation de l’écrivain français Paul Valéry (1871-1945) : « De cette expérience j’ai du moins retiré grande révérence pour toute personne qui sait faire quelque chose ».
S’adresser à quelqu’un avec révérence (considération, égard).
Locution vieillie : Révérence parler : sauf votre respect.
2. Salut cérémonieux, qu’on exécute en inclinant le buste et en pliant les genoux (courbette).
Faire une révérence, la révérence à quelqu’un (s’incliner).
– Citation de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Elle partit après deux révérences sèches et courtes ».
Locution plaisante : Tirer sa révérence à quelqu’un, lui faire une révérence en le quittant ; par extension: le quitter, s’en aller.
Citation de l’écrivain français Georges Courteline (1858-1929) : « Après quoi je tirai galamment ma révérence et m’en allai ».
Tirer sa révérence à quelque chose, y renoncer.
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « J’aurai, certainement, tiré ma révérence au prix Nobel ».
Mouvement de danse classique rappelant ce salut.
Contraire de révérence : irrévérence.