Ruse : n.f. (mot venant du latin recusare « repousser, refuser »).
Le mot « ruse » a plusieurs acceptions :
1. Vénerie : Détour par lequel un animal cherche à échapper à ses poursuivants.
2. Sens courant : Une, des ruses
Moyen, procédé habile qu’on emploie pour abuser, pour tromper : artifice, astuce, feinte, fourberie, fraude, machination, manœuvre, stratagème, subterfuge, truc.
Ruses employées pour surprendre, vaincre un ennemi (embûche, piège).
Ruse grossière (ficelle).
Locution : Ruses de guerre : moyens par lesquels on surprend l’ennemi, et sens figuré : un adversaire.
Des ruses de Sioux, très habiles.
Les ruses du renard pour attraper des poules.
3. La ruse :
Art de dissimuler, de tromper ; emploi habituel des ruses : adresse, cautèle, finesse, habileté, perfidie, roublardise, rouerie.
Il fallut recourir à la ruse.
Employer la ruse en politique.
Obtenir, extorquer quelque chose par (la) ruse.
– Citation de l’écrivain et peintre français Eugène Fromentin (1820-1876) : « Les affaires se traitent à demi-voix, avec la ruse du campagnard et les cachotteries du trafiquant arabe ».
Contraires de ruses : candeur, droiture.