Subordonner: v.tr. ( mot venant du latin médiéval subordinare, francisé d’après ordonner).
Le verbe « subordonner » a plusieurs acceptions :
1. Placer (une personne, un groupe) sous l’autorité de quelqu’un, dans un ensemble hiérarchisé (soumettre).
L’interne est subordonné au chef de service dans un hôpital.
Verbe pronominal : – Citation du philosophe et historien français, membre de l’Académie française Hippolyte Taine (1828-1893) : « Aimer, c’est avoir pour but le bonheur d’un autre, se subordonner à lui ».
2. Donner à (une chose) une place inférieure ou une importance secondaire.
– Citation de l’écrivain et peintre français Eugène Fromentin (1820-1876) : « Matière et couleur sont ici subordonnées […] à des préoccupations de forme » (soumettre).
– Citation de l’écrivain, philologue, philosophe, épigraphiste et historien français Ernest Renan (1823-1892) : « Voué sans réserve à son idée, il y a subordonné toute chose ».
3. Rare : Faire dépendre (une chose) de l’accomplissement d’une condition (attacher).