Torturer : v.tr. (mot venant de torture).
Le verbe « torturer » a plusieurs acceptions :
1. Infliger la torture à (quelqu’un).
Torturer un condamné (supplicier).
Faire subir des tortures à (quelqu’un) par esprit de vengeance, pour faire avouer, pour pousser aux aveux.
Torturer par des coups, des brûlures ; par l’électricité (gégène), l’eau.
Torturer des rebelles, des civils, des otages.
Des résistants affreusement torturés.
Personne qui torture (bourreau, tortionnaire).
2. Faire beaucoup souffrir (martyriser).
Torturer un animal.
– Citation de l’écrivain français Stendhal (1783-1842) : « Cet esprit triomphait dans l’art de torturer les amours-propres et de leur infliger des blessures cruelles ».
Torturer quelqu’un de, par des questions.
Se torturer le cerveau, l’esprit, le mettre à la torture.
– Citation de l’écrivain Alphonse Daudet (1840-1897) : Verbe pronominal réciproque : « Ils se torturaient jusque dans leurs caresses ».
Sujet chose : Citation de l’écrivain français Émile Zola (1840-1902) : « Il souffrait moins du froid, la faim surtout le torturait » (tenailler).
La jalousie, le doute le torture (tourmenter).
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « C’est cette idée fixe qui revenait sans cesse, qui le torturait, qui lui mordait la cervelle ».
3. Faire grimacer.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Les expressions les plus violentes de la joie et de la douleur ont fini par grimer, torturer ses traits » (ravager).
Visage torturé.
Transformer par force.
Torturer un texte, l’altérer en le transformant (forcer).
Style torturé.
Aveux :
Bourreau
Résistant :
Gégène :
Tenailler : DONC Tenaille
Grimacer :