Valise : n.f. (mot venant de l’italien valigia ; latin médiéval valisia).
Le mot « valise » a plusieurs acceptions :
1. Anciennement : Long sac de cuir qui se portait en croupe.
2. Bagage de forme rectangulaire, relativement plat et assez petit pour pouvoir être porté à la main par une poignée.
Variante familière : valoche.
Valises et sacs de voyage.
Petite valise (mallette, attaché-case).
« Une valise de pauvre ; de la toile beige sur une carcasse de carton » (Romains).
Valise de cuir, de toile. Valise souple, rigide.
Poignée, serrure, couvercle, compartiments d’une valise.
Faire sa valise, ses valises, y disposer ce qu’on emporte, par extension : s’apprêter à partir.
Locution figurée : Poser ses valises : se stabiliser, s’installer quelque part.
« Peut-être qu’il en a marre de la guerre, des bivouacs, […] peut-être qu’il a envie de poser enfin ses valises » (E. Carrère).
Porteur de valises.
Locution : Con comme une valise (sans poignée) : totalement idiot (en parlant d’une personne).
Contenu d’une valise.
Lire une valise de bouquins.
3. Valise diplomatique : anciennement valise dans laquelle les courriers de cabinet transportaient les dépêches diplomatiques ; sens moderne : transport de correspondance ou d’objets sous le couvert de l’immunité diplomatique.
Le transport par valise diplomatique fait très souvent l’objet de suspicion de délit.
4. Par métaphore : Mot-valise : Mot composé de morceaux non signifiants de deux ou plusieurs mots (exemple : courriel, de courrier électronique).
Des mots-valises.
5. Sens figuré et familier : Poches sous les yeux (cerne).
Avoir des valoches sous les yeux.
Cerne :
Dépêche