Avocat : nom (mot venant du latin advocatus : au propre).
Le mot « avocat » a plusieurs acceptions :
1. Personne qui, régulièrement inscrite à un barreau, conseille en matière juridique ou contentieuse, assiste et représente ses clients en justice.
Remarque : Si le féminin avocate est désormais courant, on dit aussi avocat en parlant d’une femme.
Maître X, avocat.
Consulter un avocat, un avocat-conseil.
Prendre un avocat.
Avocat plaidant, avocat à la Cour (défense, défenseur ; défendre, plaider).
« J’étais devenu un avocat d’affaires surmené et salué déjà comme un jeune maître dans ce barreau » (Mauriac).
Commettre un avocat d’office (assistance judiciaire, office).
Avocat commis d’office.
Un avocat sans cause.
La profession d’avocat (barreau ; palais ; et aussi CAPA).
Le costume de l’avocat (robe, toge ; épitoge, toque).
L’ordre des avocats (barreau, bâtonnier, conseil -de l’ordre-).
Le cabinet de l’avocat.
L’avocat de quelqu’un, son avocat (argot : bavard, baveux).
Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat.
Avocat général : magistrat du ministère public qui assiste et supplée le procureur général.
Avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation : officier ministériel jouissant du monopole de représenter les parties et de plaider devant le Conseil d’État, la Cour de cassation…
2. Sens figuré : Avocat, avocate de : personne qui défend (une cause, une personne) (défenseur ; apôtre, champion, intercesseur, serviteur).
Se faire l’avocat d’une bonne, d’une mauvaise cause.
Elle s’est faite l’avocate de sa sœur.
« Devenir aussi l’avocat de la science, son apôtre, son prophète » (Duhamel).
Religion : avocat du diable : celui qui est chargé, dans la chancellerie romaine, de contester les mérites d’une personne dont la canonisation est proposée.
Sens figuré et courant : Personne qui se fait l’avocat d’une cause généralement considérée comme mauvaise pour mieux expliquer les arguments de la partie adverse ; personne qui prend le contrepied d’une accusation, d’une critique habituelle. Se faire l’avocat du diable.