Blessé : adj. et n. (mot venant de blesser).
Le mot « blessé » a plusieurs acceptions
1. Qui a reçu une blessure.
Soigner un soldat blessé.
Il est blessé au bras.
Membre, genou blessé.
Sens figuré : Blessé dans son amour-propre (froissé, mortifié, offensé, outragé).
– Citation de la romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant (1804-1876) : « Ce n’est pas ma faute, répondit-elle, un peu blessée de ce qu’il ne la tutoyait plus ».
Vanité, fierté blessée.
2. Nom : Personne qui a reçu des blessures.
Cet accident de la route a fait un mort et trois blessés (accidenté).
Des blessés de guerre (estropié, invalide, mutilé).
Blessés de la face.
Gueules cassées de la première guerre mondiale (*).
(*) L’expression « gueules cassées », inventée par le colonel français Picot, désigne les survivants de la Première guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage. Elle fait référence également à des hommes profondément marqués psychologiquement par le conflit, qui ne purent regagner complètement une vie civile ou qui durent, pour les cas les plus graves, être internés à vie.
Transport des blessés (par ambulance, brancard, civière).
Blessé admis en traumatologie à l’hôpital.
Au masculin et avec un adjectif, qui qualifie normalement la blessure ; emploi critiqué : Un blessé grave.
Un blessé léger.
Les grands blessés.