Borner : verbe (mot venant de borne).
Le verbe « borner » a plusieurs acceptions :
1. Verbe transitif : Délimiter (un terrain) par des bornes ou d’autres marques.
Borner un terrain (limiter, marquer).
Par extension : Limiter.
Chemin qui borne une vigne.
Arrêter, limiter.
Montagnes bornant l’horizon, la vue.
2 . Verbe transitif (Abstrait) : Mettre des bornes à ; renfermer, resserrer dans des bornes (circonscrire, limiter, modérer, réduire, restreindre).
– Citation de l’écrivain français Pierre Loti (1850-1923) : « On n’a pas le droit de borner son attente et son idéal à la vie ».
3. Verbe pronominal : Se borner à : Se borner au strict nécessaire : se contenter (de), tenir (s’en tenir à).
– Citation de l’écrivain et historien français Henry Petiot, dit Daniel-Rops (1901-1965 ) : « Saül, sage, se borne à des guérillas ».
Avec l’infinitif : Citation du romancier et dramaturge français Georges Lecomte (1867-1958) : « Je me bornais à venir signer la feuille de présence ».
Absolu (rare) : Citation de l’écrivain français Stendhal (1783-1842) : « Apprendre à me borner en écrivant ».
Plus courant (Choses) : Se limiter à.
Son rôle se borne à faire des discours.
4. Verbe intransitif : Télécommunication : Activer une antenne relais de téléphonie mobile.
– Citation d’un article du journal Le Progrès (2016) : « Il a nié les faits mais son téléphone a borné dans le secteur ».