Dénouer : v.tr. (mot venant de dé- et de nouer).
Le verbe « dénouer » a plusieurs acceptions :
1. Défaire (un nœud, une chose nouée) (délier, détacher).
Dénouer une ficelle, un ruban.
Dénouer des lacets de chaussures (défaire).
Dénouer les fils d’un écheveau.
Participe passé adjectival : Porter les cheveux dénoués, défaits, libres.
Verbe pronominal (passif) : Se défaire.
Ces lacets se dénouent sans cesse.
– Citation de l’écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l’Académie française, Jules Romains (1885-1972) : « Les beaux cheveux se sont dénoués ».
2. Sens figuré et vieilli : Délier.
Dénouer la langue (à quelqu’un) : (le) faire parler.
3. Démêler, éclaircir (une difficulté, une intrigue) (démêler, éclaircir, résoudre).
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Le drame qui dénoua cette double existence ».
– Citation du poète et écrivain français André Suarès (1868-1948) : Verbe pronominal : « La passion, comme le drame, vit de combat et se dénoue par la mort ».