Exempt : adj. et n.m. (mot venant du latin exemptus, participe passé de eximere « tirer hors de, affranchir »).
Le mot « exempt » a plusieurs acceptions :
I) Adjectif : Exempt de (quelque chose).
1. Qui est affranchi d’une charge, d’un devoir commun (exemption).
Être exempt de toute obligation (dégagé, dispensé).
Être exempt d’impôts (déchargé, exonéré).
Choses : Revue exempte de timbre.
Colis exempt de port (franc).
2. Personnes : Qui est préservé de certains maux, de certains désagréments (À l’abri de).
– Citation de l’écrivain français La Bruyère (1645-1696) : « Exempt de toute sorte de blâme ».
3. Qui n’est pas sujet à (un défaut, une tendance) (dépourvu).
– Citation de l’écrivain français Alfred Victor de Vigny (1797-1863) : « Exempt de tout fanatisme, je n’ai point d’idole ».
Vous n’êtes pas exempt de vous tromper ; personne n’en est exempt.
Choses : sans. Vie exempte de soucis.
Calcul exempt d’erreurs.
– Citation du romancier et dramaturge française Georges Moinaux ou Moineau, dit Georges Courteline (1858-1929) : « Un tel accent de conviction tranquille, exempte de pose et de paradoxe ».
II) Nom masculin :
1. Sens vieilli : Sous-officier de cavalerie (exempt du service ordinaire), commandant en l’absence du lieutenant.
– Citation de l’écrivain français Alfred Victor de Vigny (1797-1863) : « MM. de Thou et de Cinq-Mars, gardés par un exempt des gardes du Roi ».
2. Sens vieilli : Officier de police qui procédait aux arrestations.
3. Sens moderne : Personne exempte, exemptée d’une charge, d’un service, d’une tache.
Les exempts d’éducation physique vont à l’étude (dispensé, exempté).
Contraires d’exempt : assujetti, astreint, obligé, tenu. ; sujet, susceptible (de) ; doué, muni, nanti.