Parade : n.m. (mot venant de parer).
Le mot « parade » a plusieurs acceptions :
I) De parer :
1. Étalage que l’on fait d’une chose, afin de se faire valoir : affectation, bluff, exhibition, ostentation ; familier : épate, esbroufe.
– Citation de l’écrivain français Guy de Maupassant (1850-1893) : « Le désir de parade qui excite devant les femmes tous les buveurs de gloire ».
Locution : Faire parade de quelque chose (déployer, étaler, exhiber ; faire étalage, faire montre de).
– Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : « Lire pour faire parade de ses lectures ».
De parade : destiné à être utilisé comme ornement.
Habit de parade.
– Citation de l’écrivain français Théophile Gautier (1811-1872) : « Une arme de combat et non de parade ».
Lit de parade.
Sens figuré : Amabilité, vertu de parade, purement extérieure.
2. Cérémonie militaire où les troupes en grande tenue défilent (défilé, revue).
Parade militaire.
Parade de cavalerie (carrousel).
3. Exhibition que font les bateleurs, avant la représentation, pour attirer les spectateurs (boniment).
Faire, jouer la parade.
Par extension : Spectacle (essentiellement défilés).
4. Comportement ritualisé de certains animaux (insectes, mammifères, oiseaux) formant prélude à la copulation.
Parade nuptiale.
II) Équitation : Arrêt d’un cheval qu’on manie.
Cheval sûr à la parade.
III) Parer :
1. Action, manière de parer un coup, à l’escrime (contre).
– Citation de l’écrivain français Théophile Gautier (1811-1872) : « Sa parade ne vaut pas son attaque ».
2. Défense, riposte.
Trouver la parade à une attaque, à une manœuvre d’un adversaire.